Mars/Vénus et le roto-siphon du cosmochiasse











Une BD un Recueil de Cases Illustrées, avec une pagination super pratique pour savoir si tu as déjà lu cette page ou pas, des mots écrits en français super pratiques si tu ne parles pas le suédois, des dessins super pratiques si tu ne sais pas lire, des cases super pratiques... heu... non... juste des cases...
Bref, un RCI* (tiens, et si je déposais un brevet sur le terme ?) plein de charme, de suspemse, d'action, d'aventure, d'extra-terrestres multi-mammaires pas trop sexy (mais bon c'est pas si pire que Tata Fernande en maillot de bain), de drames, de scènes de ménages, d'amour et de surfeurs blonds (y'en a qu'un en vrai et il ne fait que de la figuration).
C'est bon ? J'ai rien oublié ?
Ah si !
Je ne vous l'ai pas dit, mais il y a quelques cases par-ci par-là. Mais bon... Pas de quoi fouetter un chat mouldave hein...

Et à ceux d'entre-toi qui vont immanquablement me demander "Mais où le trouve-t-on ?", je répondrai :
- Chez ton libraire de quartier. Pas celui qui vend de la viande, ça c'est le boucher. Plutôt celui qui vend des livres.
- En grande surface (là tu peux trouver de la viande aussi, c'est pratique pour le barbecue du samedi soir)
- Et pour les gros paresseux, en ligne ici ou là.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, je file, il faut que j'aille nettoyer le roto-siphon du cosmochiasse.

*Recueil de Cases Illustrées

Note additionnelle du 10/10/2011 :

A l'attention de la petite minorité d'entre-toi qui ont le carbu à humour et à second degré encrassé,

Vous avez hélas pris la BD au premier degré et pensez que cet ouvrage a une vocation de guide conjugal sérieux destiné à mieux vous faire comprendre l'autre sexe ? Du coup, vous m'écrivez pour râler et me dire à quel point vous n'êtes pas d'accord parce que c'est paglop et réducteur.

Merde alors, c'est con mais vous avez copieusement raté le virage de l'humour, du 12ème degré et de la caricature pour vous emplâtrer dans le platane du hors-sujet et de la mésinterprétation.

J'en suis bien peinée pour vous.
Vous devriez pourtant savoir à votre âge qu'il n'est pas raisonnable ni très judicieux d'aller chercher (ou penser trouver) des réponses sérieuses sur la condition des hommes, des femmes, le sens de la vie et l'origine du monde et des tongs à lacets dans une BD et en l'occurrence dans une BD qui se veut purement divertissante.

Cela dit, je n'ai pas vocation à vous éduquer ou à vous paramétrer le sens de l'humour. En gros, si vous avez pris au sérieux quelque chose qui ne l'est pas, je ne peux rien faire pour vous si ce n'est vous recommander la lecture du programme télé qui prête nettement moins le flanc à des erreurs d'interprétation.

Bref, pour faire simple, il y a deux ouvrages Mars/Vénus différents :
- L'original sans dessins et avec que des lettres écrites en tout petit pour piquer les yeux et qui est très sérieux (là tu n'es pas supposé rigoler),

- La BD avec plein de dessins, de caricatures, d'humour et de 10ème degré qui n'est pas sérieuse du tout (là tu rigoles ou tu rigoles pas, c'est toi qui vois, mais tu n'es pas supposé prendre ce qui est raconté au sérieux).

Voilà, j'espère que c'est un peu plus clair comme ça.
Et après ça, si tu m'écris pour me dire que toutes les Vénusiennes n'ont pas des nichons à 6 tétons (cf page 3 de la BD) et que ça véhicule des clichés tout à fait défavorables à la condition de la vénusienne... là je ne sais plus quoi faire...

Youpi... ou pas...











Haaaaaaa le printemps !
Son soleil complaisant.
La douce caresse du parfum des fleurs.
Le délicat chant des oiseaux.
...
Et surtout l'inébranlable perspective de ne rien voir de tout ça.

PS : Oui effectivement, il manque un "p" à la fin de "printemps" sur le premier dessin. Mais je m'en suis aperçue trop tard, une fois que tous les fichiers étaient déjà téléchargés sur le serveur. Et comme j'ai la flemme de faire la modif (et accessoirement une grosse enclume sur le dos qui me restreint considérablement dans mes mouvements), je vous prie de m'excuser pour la gêne occasionnée. En vous remerciant.

Burn-out








Je crois que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase c'est le mail n° 221 de Tatiana Blougovskaia-Grossemichievski, cette jeune princesse ougandaise déchue exilée au Pakistan.
Son témoignage poignant relatant son exil forcé suite à l'assassinat de son père (vaguement vice-roi bananier du Zanzibar oriental) par la faction révolutionnaire du Parti de La Ligue Des Féroces Bouffeurs d'Endives Crues est déchirant.
Et son combat pour rapatrier les 42 millions de dollars (dont elle est l'unique héritière) bloqués à la Banque Nationale du Toudukistan est bouleversant.
Alors bien entendu, lorsqu'elle a la gentillesse, malgré toutes ces merdes existentielles auxquelles elle est confrontée, de te proposer de partager avec toi la moitié de son héritage si tu veux bien l'aider à récupérer ses sous en lui refilant les coordonnées de ton compte, l'émotion t'étreint au-delà du possible et dans un élan de pure compassion pour ce destin brisé, tu as envie de pleurer (ou de hululer).

Voilà-voilà.

Je vous laisse, j'ai ma séance de méditation transcendantale avec les pieds qui commence dans 5 minutes. Il faut que je révise mon pranayama de la narine gauche.

Cuicui.