Hasta la vista


Communiqué festif du Ministère des Guirlandes et des Papillotes de Noël

Chers concipriotes, chères compatoyennes, mes genoux,

Après consultation de mon planning Maya domestique, il apparaît que cette année encore, ta famille bananière sera en vacances durant les fêtes de fin d'année (si toutefois Pluton s'aligne sur le méridien de mon agenda à spirales Exacompta 2012-2013).
Et puisque vous avez eu la courtoisie de ne pas mourir de la fin du monde, nous nous retrouvons donc en dessins très vite.
Et d'ici-là, le Grumeauland vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de fin d'année.

Paix, amour et salsifis.

Ton Bouffon

PS : Et pour ceux d'entre-toi qui seraient tentés de protester parce que le dessin c'est le même que l'année dernière (si, si, il y en a que ça démange là-bas, au fond de la classe, je les vois, c'est chaque année les mêmes, j'ai noté les noms sur mon petit calepin Dora), oui, en effet, vous êtes décidément d'une perspicacité sans faille, bravo, mais j'ai une excellente excuse : je suis en vacances.

Flic, flac

 






Grumeaubis Imperator c'est un peu le métronome du pétrissage facial.
Chaque tétée, chaque aspiration, donne lieu à une sorte de ballet manutentionnaire rythmé par un étrange tripotage dermique extrêmement désobligeant esthétiquement parlant.

Mon haut sapin, roi des forêts



En matière de décoration sapinifère, on peut résolument affirmer que je suis la Valérie Damidot  du planté de guirlande en altitude, l'impératrice de l'ornement partiel, la reine incontestée de la parure altimétrique dont l'éclat chamarré certifié grumeauproof résiste avec hauteur et condescendance aux tentatives de vandalismes domestiques.

De la rigueur dans l'imprecision lexicale





Le Grumeau, c'est un peu le Bernard Pivot du phrasé approximatif.
C'est l'encyclopédie en 12 volumes du cause-tordu.
Un anti-Bescherelle maléfique fossoyeur de mots.
Le Ferdinand de Saussure de la linguistique fantaisiste...
Bref, un puriste du langage qui ne tolère aucun écart dans l'exercice hautement pointu de l'imprécision lexicale.
En gros, on cause de travers certes mais avec classe et une certaine rigueur méthodologique.
Faut pas déconner non plus.